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Feda Wardak

Le Grand Gardon Blanc et Feda Wardak collaborent ensemble depuis 2019.

Feda Wardak est un architecte, un constructeur et un chercheur indépendant franco-afghan basé à Paris. Il s’intéresse aux modèles d’organisation de certaines communautés qui se construisent indépendamment de l’aide des pouvoirs publics.

En Afghanistan, il mène des recherches depuis plusieurs années sur son territoire d’origine, le district de Jeghatu. Il travaille avec des artisans locaux dont les savoir-faire sont mis en péril à cause des dynamiques impérialistes et capitalistes. Ensemble, ils pensent à construire des espaces d’auto-détermination politique et culturelle à travers la préservation et la transmission de ces savoir-faire.

En France, il s’intéresse aux incohérences liées à l’aménagement de certains territoires engagés dans des rénovations urbains. Il tente de mettre en récit les violences invisibles qui agissent sur ces environnements et sur les corps qui les traversent. Se projets ambitionnent de révéler les inégalités de classes sociales et d’ethno-racialité qui s’exercent sur des territoires qui se transforment.

En parallèle, ses recherches de terrain l’ont mené à s’intéresser à l’eau en tant que ressource. Au-delà de la dimension plastique de la matière, il interroge ses politiques de gestion ainsi que les mécanismes de distribution qui y sont liés. C’est autour de cet intérêt qu’il développe des “machines à eau(x)”.
Il s’agit d’installations paysagères, techniques, artistiques et sensitives, qui prennent le droit d’emprunter l’eau à un réseau existant, de la faire cheminer au sein de l’œuvre avant de la rendre. Se greffer au réseau existant plutôt que de s’en isoler, c’est s’inclure dans un système commun pour mieux révéler ses endroits de fragilité. Les machines ont pour but de rendre lisible et visible les chemins de l’eau, afin que la société civile les comprenne et s’empare de leur gestion. C’est à cet endroit que la notion de bien commun prend son sens.

En 2015, il co-fonde la plateforme Aman Iwan, qui s’intéresse aux enjeux soulevés par différents territoires à travers le monde, aux populations qui les traversent et à la manière dont ces microcosmes se développent indépendamment de l’aide des pouvoirs publics. Il est directeur éditorial de la revue Aman Iwan qui révèle les enjeux de transformation de ces terrains d’étude à travers le prisme des sciences politiques et sociales ainsi que de la géographie critique.

Ses recherches s’incarnent dans sa pratique de différentes manières : workshop (Biennale de Venise), installation artistique (MAC VAL, FRAC Grand Large, Ateliers Médicis, Dhaka Art Summit), construction dans l’espace public, commissariat d’exposition, réalisation de film, mise en scène, construction de lieux... C’est autour de ce dernier point qu’il expérimente différentes actions depuis plusieurs années, articulées autour de la mise en partage de savoir et de savoir-faire. Cela se traduit par l’élaboration d’une école des savoir-faire dans le district rural de Jeghatu, en Afghanistan, par l’ouverture d’un lieu de soutien à la création artistique locale au niveau de la communauté urbaine de Dunkerque, ou encore par la constitution d’une communauté d’enfants-chercheurs dans la forêt de Bondy.

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Chercheurs d’eau

Projet conçu par l’architecte Feda Wardak - Création 2026

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À hauteurs d’eau

Projet conçu par l’architecte Feda Wardak, en collaboration avec le circassien Jean-Baptiste André - Création 2025

2 - En-dessous, la forêt - Photo par Natacha Gonzalez-min_edited.jpg

En dessous, la forêt

Projet conçu par l’architecte Feda Wardak, en collaboration avec le chorégraphe Jean-Yves Phuong et le cinéaste Romain Rampillon - Création 2021

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